Terre des souvenirs perdus,

Tu me quittes.

Sans te retourner,

Tu poursuis ton chemin,

En laissant derrière toi,

L’espoir inachevé,

D’un petit peuple

Qui voulait être grand.

“Je me souviens” s’est embrumé,

Fusillé par des souverains sans trône.

Ces biens pensants égoïstes,

Voleurs de destin.

Oyez, oyez, citoyens ordinaires,

Notre rêve idéologique

Se dissout dans la mer,

Patrie de l’insoumission,

En tutelle depuis la rébellion.

Combien encore,

Quitteront le bateau admirable,

Pour errer dans l’histoire,

À la recherche d’un idéal.

Dis-moi, guide-moi,

Pays de mes souvenirs,

Mais surtout ne t’efface pas,

Dans l’abîme de nos coeurs.

Donc, ce soir, les gens seront "Je suis Paris" ou "Je suis France". Moi, je ne serai ni un ni l'autre. Par contre, je serai "Je suis écoeuré". Écoeuré de la haine, écoeuré de la douleur, de l'incompréhension, de la division, écoeuré d'avoir une pensée pour les victimes, écoeuré qu'il y ait des victimes, des victimes innocentes qui tripaient dans un show, qui riaient entre amis dans un bistro, qui s'embrassaient sur le coin de la rue. Écoeuré dans le sens tanné, fatigué. Écoeuré dans le sens d'en avoir mal au coeur. "Je suis (déjà) écoeuré" des politiciens qui se serviront de cette tragédie, qui regarderont les caméras la larme à l'oeil pour nous convaincre qu'ils sont soucieux, préoccupés. Bref, ‪#‎jesuisécoeuré‬

(Il est injuste qu’un salarié à petit salaire paie des impôts pour des prestataires d’aide sociale propriétaire de résidence, mais aucun commentaire n’est formulé quant aux contribuables qui paient des impôts pour que le gouvernement accorde des crédits d’impôts à des entreprises qui ne versent pas leur juste part d’impôts et de taxes.)

Constat 1 : Le gouvernement n’arrive pas à stimuler la création d’emploi.

Constat 2 : Les entreprises ne participent aucunement à l’essor de l’économie alors que tout est fait pour leur rendre la vie facile.

Constat 3 : Le Ministre Blais n’a aucune donnée du nombre de prestataires d’aide sociale qui quittent le pays pour plus de trois semaines et n’a donc pas leurs motifs. Il n’a aucune étude, ni aucun chiffre.

Jour après jour, semaine après semaine, nous sommes confrontés aux décisions et aux politiques de nos gouvernements. Nous les discutons, nous les contestons ou nous les appuyons. D’autres s’en tiennent loin pour ne pas être contaminés. Les discussions deviennent de plus en plus belliqueuses et les débats, impossible. La conséquence de cet état malsain : les positions se durcissent.

J’ai entendu un animateur de radio à Québec dire qu’il était temps qu’on ‘’pogne les B.S.’’. Pour lui, un (ou une) prestataire d’aide sociale c’est une personne paresseuse qui profite du système. Malheureusement, il n’est pas le seul à avoir ce commentaires. La plupart des gens plus à droite lui donnent raison. Cependant, leur logique ne tient pas debout quand vient le temps de parler de la fiscalité des entreprises ou des énormes subventions qu’on leur accorde. J’ajouterais de plus que leur idéologie ultra-capitaliste ne vaut rien face aux acteurs de la corruption et de la collusion. Messieurs et mesdames, faut être conséquent si vous voulez que le peuple cesse d’être cynique à votre endroit.

Je me rends compte que plus le temps avance, moins je suis ‘’politique’’. Bien que je me considère très politisé, je m’éloigne de plus en plus des partis politiques. Au fond, que sont-ils? Difficile de répondre. De toute façon, la plupart des politiciens ou députés n’écoutent pas vraiment ce que leurs électeurs disent. Ils sont pris dans des grosses machines où tout est très carré. Ils doivent suivre la ligne de partie pour survivre et semblent perdre tout esprit critique.

Je ne cacherai pas que je suis social-démocrate qui espère à la souveraineté du Québec un jour. Non pas parce que je suis raciste, non pas parce que je suis anti-canadien. Je le suis parce que j’ai l’infime conviction que nous sommes différents. Notre culture est différente, notre solidarité est différente, notre mentalité pacifique est différente et notre résilience l’est tout autant. C’est historique, c’est notre sang et nos gènes. Partager la richesse, c’est ce que nous avons toujours fait de mieux, c’est se qui nous distingue des autres. En Alberta, on ne comprend pas pourquoi nous avons un système de garderie accessible à tous. Dans l’ouest, on ne comprend pas pourquoi nous sommes contre l’exploitation du pétrole des sables bitumineux et on ne comprend pas pourquoi nous hésitons à exploiter nos richesses naturelles comme le gaz ou le pétrole. Bien que nous puissions leur dire que nous avons maintenant à payer plusieurs milliards de $ en nettoyage de mines désaffectées, car les compagnies fantômes qui les ont exploités ont foutu le camp sans le faire, le ROC ne comprend pas, s’amusant à nous traiter de profiteurs. Curieux, car présentement, tout ce beau monde se creuse la tête depuis que le prix du baril de pétrole brut a chuté drastiquement.

Or, pour revenir à la logique gouvernementale, que sommes-nous en train de faire? Nous sommes en train de nous américaniser. Nous amorçons un tournant fort important d’une transformation qu’on risque de payer très cher. Nous nous éteignons au nom de la mondialisation et nous laissons tomber ceux et celles qui en ont le plus besoin.

Le gouvernement espère récupérer de 11 M à 15 M $ par sa réforme de l’aide sociale. Je dis espère car aucune étude n’a été faite. Le Ministre lui-même ne peut préciser de chiffres. Or, les tenants de la droite s’en réjouissent. ‘’Il est grand temps’’, ‘’fini de payer pour eux’’, ‘’qu’ils se trouvent une job’’, répètent-ils en harmonie. Pendant ce temps là, nous laissons courir les entreprises qui nous volent et nous continuons à encourager le BS corporatif. Nos gouvernements n’agissent jamais contre les ‘’grosses’’ machines. Ils savent très bien où sont leurs intérêts.

Pas surprenant qu’une partie de la population soit si critique. Il est grand temps de se prendre en main. Il est grand temps de mettre en place NOS propres réformes, de voter NOS propres lois et NOS propres règles. Il est grand temps de leur dicter NOTRE façon de faire. Il est grand temps de prendre le pouvoir au nom de la collectivité, la VRAIE collectivité. NOUS méritons le droit de voir nos gouvernements agir pour NOTRE intérêt. Sommes toutes, il est grand temps que les élus deviennent NOS pantins et non ceux des 1% car les 1% ne penseront jamais en fonction de la collectivité. JAMAIS.

Tout semble avoir été dit quant aux incidents chez Charlie Hebdo de Paris. Tous les analystes, experts ou non, ont donné leur opinion et leur définition de ce que peut être la liberté d’expression. Nous avons été outrés, blessés et dérangés. Les évènements d’hier ont marqué à jamais l’humanité. Il est vrai que le monde entier s’est levé et a montré son mécontentement, mais il demeure que nous avons reçu un sérieux coup de poing en plein front.

Je ne crois pas que la peur soit un facteur, nous avons simplement régresser, baisser d’une coche. C’est assez incroyable qu’après tant d,années nous n’arrivons pas à obtenir un vivre ensemble raisonnablement paisible. L’être humain est con comme une chaise finalement.

Hier, la liberté d’expression a été brimée par la violence. Avouons que ce n’est pas la seule façon de faire taire les gens. Que ce soit par l’argent, le pouvoir ou la justice, cette liberté d’expression a toujours été attaqué, et très souvent sans qu’on réagisse. Or, la grande question est la suivante : pourquoi toujours attendre qu’un innocent paie de sa vie pour nous faire réagir?

Il y a quelques mois, à St-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa, nous avons prétendu que notre démocratie avait été brimée. Vrai. Par contre, le gouvernement fédéral a toujours fait en sorte que certains anciens combattants soient confinés dans le noir et ne soient pas entendus

Depuis des années, on nous casse les oreilles avec l’urgence de se serrer la ceinture et de diminuer les dépenses. Tous les experts disent la même chose. Ils disent tous la même chose. Pourtant, ils travaillent pour les banques et les grandes institutions financières et ils disent tous la même chose. Alors, les gouvernements coupent dans le filet social, dans l’éducation et dans la santé. Puisque les experts le disent!

J’aimerais dire que les choses changeront, mais je n’en suis pas convaincu. Je ne voudrais pas comparer ce qui est arrivé aux dessinateurs de Charlie Hebdo avec toutes autres formes d’atteinte à notre liberté d’expression. À Paris, ce fut l’extrême. Ici, cette atteinte est plus subtil, mais tout autant dommageable!

Et oui, je suis de retour.

Il me fallait une raison. J'ai choisi le début d'année. Je vous souhaite à tous et à toutes une année 2015 à la hauteur de vos attentes.

En automne dernier, le gouvernement de Philippe Couillard a pesé sur l'accélérateur et viré sur la route de l'austérité. Au passage, ils ont fauché tout le filet social et autres programmes de développement dont les Conférences Régionales des Élus (CRÉ). En résumé, les CRÉ regroupe les leaders politiques et socioéconomiques de toutes les régions du Québec et sont les interlocuteurs privilégiés du gouvernement du Québec en matière de développement régional. Elles ont été créées en 2004 par le gouvernement de Jean Charest en remplacement des Conseils Régionaux de Concertation et de Développement. Disons que le gouvernement d'alors a changé 4 trente sous pour une piastre et quelques millions au passage. En novembre dernier, à la suite de la signature du nouveau pacte fiscal transitoire et de la nouvelle entente sur la gouvernance régionale, ainsi que le dépôt du projet de Loi 28, toutes les CRÉ seront abolies en 2015.

Il faut savoir que les CRÉ sont liées par des centaines d'ententes avec différents organismes sociaux et économiques. Or, pour bien faire les choses, il faut une période transitoire.

Dans Lanaudière, le MAMOT (Ministère des Affaires Municipales et de l'Occupation du Territoire) a désigné un comité de transition formé par les 6 MRC de la région Lanaudière. Ce comité a, quant à lui, formé un comité technique, composé des mêmes 6 MRC, de la direction générale de la CRÉ Lanaudière et de la direction régionale du MAMOT, pour accompagner, conseiller et faire toutes les recommendations nécessaires au comité de transition. Lors de la sanction de la Loi 28, le comité de transition deviendra un comité de liquidation.

J'ai appris que lors des prochaines réunions de ces deux comités, il sera discuté de la création d'une entité regroupant les 6 MRC pour faciliter leur travail en remplacement de la CRÉ.

Je ne peux m'empêcher de penser que le gouvernement Couillard est en train de changer une piastre pour quatre trente sous...et quelques millions au passage. Improvisation du gouvernement actuel? Très probable. Économie de bout de chandelle? Apparemment.

Dans l'exercice, des centaines de personnes auront perdu leur emploi et plusieurs organismes sociaux auront perdu leur subvention.

Pendant ce temps, les élus provinciaux dépensent sans compter, les fraudeurs ne sont pas punis et les grandes entreprises ne paient toujours pas leur juste part d'impôts et de taxes. Après tout ça, les gens de la Droite se demandent pourquoi nous sommes cyniques envers le gouvernement!

Il pleut sur le Québec. Depuis plusieurs années, la grisaille s'est installée dans la belle province. L'ambiance n'a jamais été aussi lourde dans le dernier bastion français de l'Amérique du nord. La montée de la droite fédéraliste, autant au Québec qu'au Canada, a provoqué une grande bataille de mots sur les réseaux sociaux. Chaque faction s'accusant de détruire l'identité d'une nation. Les riches s'enrichissent et les pauvres, toujours plus nombreux, s'appauvrissent. Les discours de cœur sont remplacés par des politiques d'austérité.
Coupures dans les soins de santé, élimination de nombreux programmes sociaux et jamais n'est envisagée une meilleure répartition de la richesse. La province est témoin depuis plusieurs mois de la plus grande fraude orchestrée par l'élite de la société : politiciens, ingénieurs, financiers et les plus grosses compagnies de construction. Cette même élite en veut tellement davantage qu'elle accuse les gens de ne pas être assez productifs et de vivre ''au crochet'' du gouvernement. Pourtant, tous ses ''grands'' de la société volent les élections à leur avantage. Ils ont même leurs propres porte-paroles dans certains journaux et des ''suiveux'' sur les réseaux sociaux. Ces nez bruns ont accusé le P.Q. de mentir alors que le P.L.Q. s'apprête à la même stratégie. Nous n'avons qu'à penser aux garderies ou aux déclarations de la députée Julie Boulet. Une
fois les élus ''au bâton'', ils ne souviennent de rien, ne savent rien, ne décident rien. C'est à se demander pourquoi ils ont été élus. En 1996, un groupe nommé ''les lucides'' ont tenté de jeter du sable dans l'engrenage de notre compréhension de ce que devrait être la politique. Presque 10 ans plus tard, je considère que ça leur revient en plein visage. Jamais nous ne les avons entendus au sujet des fraudes, de la collusion et de la corruption. On nous a pratiquement traités de B.S. et de profiteurs alors que rien n'est dit à propos du B.S. corporatif que nos gouvernements s'efforcent de camoufler à coup de subventions, de congés de taxes et de frais d'électricité. Au nom de l'économie et de la croissance, les politiciens sont prêts à nous faire avaler n'importe quoi. Notre compte d'Hydro va augmenter même si les profits sont en hausse. Faut bien que les donations aux entreprises se financent, ''nous irons nous établir ailleurs sinon'' menacent-elles. Ça frise le terrorisme économique. Et que dire des banques, elles font de plus en plus d'argent. Profit mirobolant, frais toujours plus élevés et c'est toujours la classe moyenne qui est sollicitée. Cette classe moyenne ne se mobilise pas, elle s'entredéchire et les gros bonzes de la société le savent. La solidarité n'est pas pour nous et nous en payons le prix. ''Ils ne feront rien, nous les tenons par les gosses'' se disent-ils. Et ils ont raison. La dernière fois que le peuple québécois a montré un semblant de solidarité c'est lors du référendum de 1995...et ils se sont fait voler le résultat.

Il pleut sur le Québec. Il pleut depuis très longtemps car le soleil n'est pas pour le peuple...à moins de le payer!

Nous nous éteignons par dilution,

Nous scrapons nos illusions,

Nos rêves se durcissent,

Mais en vrai, on meurt crisse.

À coup de 50000,

Entassés dans la ville,

Comme de l'eau dans le vin,

Ils nous épurent de leur rouge vaccin.

Nous en oublions les patriotes,

Ou en faisons des anecdotes,

Que nous découvrons par visites guidées,

En lisant leur combat sur plaque stylisées.

Nous en perdons nos belles couleurs,

Et nous enlisons dans une autre noirceur,

Car notre lumière disparaît,

En continu, sans arrêt.

À travers la glace de l'autobus, Julie regardait dans le vide. Elle ne voyait pas la ville déferler sous ses yeux. La jeune femme était perdue dans ses pensées. Le miracle de la vie la terrorisait. Elle ne pensait qu'à une chose : comment l'annoncer à mon patron?

Jérôme attendait nerveusement ses parents. Depuis quelque temps, l'adolescent s'en prenait à d'autres étudiants plus jeunes pour l'argent et certains biens. Il ne pensait qu'à une chose : quelle sera la réaction de mon père?

Marguerite était bien seule dans son minuscule logement. Elle vivait en solitaire depuis 1982, son mari l'ayant
quitté cette année-là. À 75 ans, cette solitude la rongeait jusqu'à l'âme. Elle ne pensait qu'à une chose : vais-je finir mes jours seule?

Robert semblait dévasté. Comme si une lame lui avait transpercé le ventre. Sans emploi à 50 ans, marié et trois
enfants, plein d'images lui venait en tête. Il sentait l'échec et ne pensait qu'à une chose : me retrouverai-je un travail à mon âge?

Chloé pleurait. Ses yeux étaient remplis de mal de vivre, de tristesse profonde. Personne ne la comprenait, ne
l'écoutait. Elle prit place à son pupitre et ouvrit son journal intime. Quelques minutes, quelques mots de son cœur meurtri et la jeune fille se leva pour aller se coucher. Elle prit une grande respiration. Elle semblait calme.
Doucement, elle se coupa les veines de son poignet gauche et ne pensait qu'à une chose : partir pour en finir.

Je ne voudrais pas comparer ces trois illustres personnages. Leurs gestes ont différents degrés et attaquent différents groupes.

Dans le cas de P. Gloutnay et J. Searle, respectivement élus municipaux de Châteauguay et de Côte-des-neiges/NDG, leurs écarts de conduite démontrent clairement le manque de rigueur qu'ont certains élus. Je ne
voudrais pas dire qu'ils sont incompétents, mais leur jugement est disparu le temps de leurs commentaires.

M. Gloutnay a insulté Ginette Reno sur réseaux sociaux (en sacrant au passage). Comment a-t-il pu penser que son commentaire n'aurait pas d'écho. C'est Ginette, le porte-bonheur du Canadien! Faut être idiot rare pour publier ça. Aujourd'hui, il accuse les journalistes de s'occuper de chose anodine! ANODINE. Il sacre (osti) avant d'avoir des propos insultants (elle est grosse et chante mal) : ''osti que les amaricains doivent se demander qui est cette grosse chanteuse qui chante mal''.

Dans les prochains jours, il sortira publiquement pour dire qu'il ne comprend pas pourquoi on s'acharne sur son cas. Fait à noter, même sa propre fille l'a désavouée : ''Vraiment la honte. Ta fille est pas fière de toi'' (vu sur facebook).

Pourquoi devrait-il démissionner? Parce qu'il est une honte tout simplement. Parce qu'un élu, quel qu'il soit, ne devrait jamais avoir de tels propos en public. Parce que ça démontre son étroitesse d'esprit. Parce qu'il ne sert à rien au débat public. Parce que son idiotie sera portée par la municipalité (surtout si elle ne demande pas des excuses publiques).

Quant à Jeremy Searle, j'ai déjà donné mon opinion. Il m'a donné raison en continuant de lancer des niaiseries et des propos haineux contre 34% de la population du Québec.

Quant à Gab Roy, le crachat lui est retombé dans le visage. J'espère qu'il n'est pas surpris. J'aimerais entendre les ''fans'' du blogueur! Ce qui est dommage c'est qu'il a eu toutes les tribunes malgré son esprit tordu. Ça me fâche. J'ai 50 ans. J'ai décidé il y a un an de réorienter ma carrière. Je tente de ''percer'' le milieu car, sans fausse modestie, je crois avoir une pensée logique et une ''pas pire plume''. C'est difficile. Je n'ai pas les contacts ni la visibilité. J'accepte de commencer au premier barreau de l'échelle. Or, pendant plusieurs mois, on voyait G. Roy partout. Un crétin de la pire espèce a eu toutes les chances sans les mériter...vous voyez ''qu'ossa donne'' (je trouvais intéressant d'y incorporer une phrase de Yvon Deschamps)!

Gab Roy n'a démontré aucune rigueur, aucune recherche crédible, mais il avait la visibilité. Vous me direz qu'il en paie le prix aujourd'hui. Ça, c'est son problème, qu'il se débrouille. De toute façon, il y aura bien quelques écervelés qui le supporteront encore. Aujourd'hui même  j'ai posté un commentaire à un groupe qui le
supporte...c'est vous dire.

J'attendais la composition du conseil des ministres avant de reparler de politique. D'la marde! Pas vraiment le goût d'en parler, trop mal au coeur.

Pas trop envie de jaser de religion. Je suis toujours perdant quand j'en discute. De toute façon, il y a trop de fanatique.

De la langue? Pourkoi, c plu facil kom sa!

J'oublie tout de suite le féminisme, le sexisme ou l'égalité des sexes. À chaque fois, il y a des weirds de tous les côtés qui n'en ont que pour leur propre petit nombril et massacrent systématiquement l'opinion différente.

La Voix! C'est fini.

La Commission Charbonneau, ça tourne en rond.

Les coupures à Radio-Canada, le monde s'en câl.... pas mal. Savez-vous que l'équipe d' Enquêtes, celle qui nous a montré la corruption et la collusion, perdra 3 journalistes. Pourtant des émissions complètement inutiles comme Pour le plaisir, animée par France Castel et Michel Barrette, et Le jour du seigneur polluent la télé publique.

Je pourrais jaser du crétin élu dans N.D.G. qui veut exterminer les séparatistes comme on le fait avec l'agrile du frêne. Ça donnerait quoi! On attend toujours ses excuses publiques. Il ne répond même pas au maire Coderre alors...

Alors, ne sachant pas de quoi parler, ne sachant pas quoi faire pour brasser un peu, je me suis dit que je vais écrire que les féministes sont toutes folles ou lesbiennes. Je me suis dit que je vais décrire en long et en...long mon fantasme de m'emparer du corps de Marie-Chantal Perron ou la fois où j'ai eu une érection en voyant Céline Lomez à Jeunesse d'aujourd'hui. Encore mieux, je vais parler du PROBLÈME de l'homosexualité en décrivant ma méthode pour les ''guérir''. J'ai trouvé! Je vais espérer qu'on ''drill'' à peu près partout pour sucer tout ce qui reste à sucer. Oui, c'est de ça que je veux parler.

À bas les verts, les environnementalistes, les granos, les amoureux de la nature et tous les autres qui trippent sur un arbre. Je veux du pétrole, je veux du gaz, je veux qu'on exploite chaque partie du Québec. Je veux un I-Phone à tous les 6 mois, un gros pick-up pis des fruits de l'autre bout du monde. Le covoiturage c'est des conneries, le recyclage c'est de l'hypocrisie pis il faut être débile léger pour ne pas exploiter Anticosti. Et par-dessus tout, j'espère que le Très Honorable Stephen Harper fasse plier les genoux du Québec.

De toute façon, même si je n'en parlais pas, c'est ce qui arrive de toute façon...non?