13/03/2014 18:27

Un référendum...vous pensez?

À voir et à entendre les réactions suite à la candidature de PKP, je me suis posé des questions quant à la tenue d'un futur référendum au cours du prochain mandat. Bien qu'on est vu M. Péladeau avec le poing levé en guise de détermination (ça va bien avec le slogan du PQ), je ne sens pas le Parti Québécois en plein contrôle de son identité. En principe, les souverainistes devraient tous militer au sein d'un même parti. C'est de cette façon que M. René Lévesque a créé le PQ. Au cours des années, il y a eu différentes brisures dans le mouvement séparatiste. L'affrontement radicaux-modérés a causé les premières brisures. Par la suite, il y a eu découragement du centre droit et de la gauche qui se sont émiettés dans quelques partis.

On aurait pu penser que la venue en politique de M. Péladeau se voulait un rapprochement avec les plus nationalistes de la droite. Alors que le PQ met beaucoup d'effort selon moi pour faire disparaître QS et ramener les membres à la maison péquiste, ce coup fumant de Mme Marois établissait sa volonté de réunir les souverainistes en un seul parti.

Il est vrai que l'annonce n'est fraîche que depuis 5 jours et que nous devrons attendre un peu avant de voir les effets d'une telle nomination sur la campagne électorale. Personnellement, je me questionne sur la capacité de Mme Marois de réunir la droite et la gauche, et les maintenir ensemble pour y aller d'un référendum. Beaucoup de gens chez les péquistes pensent que QS, ON et certains de la CAQ se rangeront derrière eux uniquement parce qu'ils sont souverainistes. On ne voit pas ce phénomène dans les sondage. Et je ne crois pas le voir dans deux ans même si le PQ est élu majoritaire. La volonté de la population n'y sera pas. Je ne mords pas dans les avertissements de M. Couillard, chef du PLQ. Pour lui, faire peur aux gens lui assure une certaine captation irrécupérable par le PQ. La stratégie n'est pas originale, vous en conviendrez. Avec 24 jours de campagne, il faudra que M. Couillard trouve autre chose pour se rendre crédible et à la hauteur du poste de premier ministre.

Depuis le début de la campagne, Madame Marois impose son rythme. Malgré la secousse PKP, le PLQ n'en a pas profité pour montrer sa force : l'économie. Je dois admettre que certaines annonces libérales sont passées loin derrière depuis quelques jours. Le PQ pourrait reprendre l'avantage du terrain économique en y allant de sa propre équipe, nouvellement améliorée, et de ses propres politiques. Le PQ, contrairement au PLQ, aura l'attention souhaitée.

Et surtout, ne pas avoir peur de faire parler M. Péladeau.

Rien n'est gagné pour le PQ, rien n'est perdu pour le PLQ. 

 

 

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